Sunday, 14 December 2014

MAMBA NOIR ET LE NOURRISSON


La sagesse d’un vieillard est un soleil dans la pensée obscure de la jeunesse.

Dans un village près de LUBAO   vivait un couple qui n’avait qu’un seul  enfant, un nourrisson.

Un jour vers midi, les écoliers et les élèves  sortaient   par  groupe d’affinités comme les chauves souris sortant le soir pour aller se nourrir.

La mère du petit était dans la cuisine pour cuir les aliments, revenant de là, pas moyen d’accéder  à  la natte où restait son enfant, car  le serpent   noir, appelé SUBU A KU BUSONGIE, s’enroulait autour de l’enfant.

Sans  espoir, la jeune dame cria: ‘’Balume baabo, balume  baabo, balume baabo’’, une expression qui signifie en langue songie, n’y a- t-il pas les hommes par ici pour me secourir? Car connaissant la fatalité de la morsure de ce reptile.

Et cultivateurs, et écoliers, et élèves, et voyageurs tous vinrent au secours en suivant le trajectoire du cri ; sur le lieu, une dame  montrant  avec  son  doigt  le serpent  qui  s’enroulait  sur  le corps de son enfant.

Les stratégies  se montèrent   mais sans succès  car la grande question était de récupérer  le nourrisson vivant, faut-il  tuer le serpent, oui  c’est le souhait de tout le monde mais comment le faire sans blesser   le gamin?

Après  trois  heures  de  vains efforts, un octogénaire  donna  une  excellente  idée, et dit:’’ voici beaucoup de temps que nous avons passer  ici sans secourir le malheureux garçon et, dispersez vous et  laissez-le, il  finira par quitter l’enfant  et à ce moment la nous  mettrons la main sur  l’indésirable  serpent.

Devant  ce speech sans précédent  du  vieillard, les jeunes  comprirent  que s’était  la voix des ancêtres  du clan et la volonté divine, ils  s’éloignèrent   sans condition et se cachèrent  dans les environs.

Ils  attendirent  trente  minutes  plus tard et virent  le serpent lécher   la face de l’enfant comme pour lui dire au revoir, et se déroula  petit à petit, et voulut quitter  et  le nourrisson le tira par la queue  comme  pour  lui  dire  ne  part  pas  mon bel ami, et Mamba  revint s’enroula  de nouveau, puis se déroula  et tenta de quitter le tout petit qui ne libera pas sa queue, il  profita  joua avec le petit , qui voulant toucher la tête du dangereux   libera  enfin la queue et  laissa, l’ennemi de la race humaine s’en aller.
Voulant   traverser  la rue, il  fut  accueillit de tous les cotes par les spectateurs   qui attendaient s’en finir avec ses  aventures, il  mourut  malheureux, car n’ayant  ni  frère, ni  sœur, ni parents connus, et les villageois se partagèrent  sa  chaire

Saturday, 13 December 2014


La sagesse d’un vieillard est un soleil dans la pensée obscure de la jeunesse.

Dans un village près de LUBAO   vivait un couple qui n’avait qu’un seul  enfant, un nourrisson d'environ dix mois.

Un jour aux environs de midi, les écoliers et les élèves  sortaient   par  groupe d’affinités comme les chauves souris sortant le soir pour aller se nourrir.















La mère du petit était dans la cuisine pour cuir les aliments, revenant de là, pas moyen d’accéder  à  la natte où restait son enfant, car  le serpent   noir, appelé SUBU A KU BUSONGIE, jouait avec de l’enfant.









Sans  espoir, la jeune dame cria: ‘’Balume baabo, balume  baabo, balume baabo’’, une expression qui signifie en langue songie, n’y a- t-il pas les hommes par ici pour me secourir? Car connaissant la fatalité de la morsure de ce reptile.
Et cultivateurs, et écoliers, et élèves, et voyageurs tous vinrent au secours en suivant le trajectoire du cri ; sur le lieu, une dame  montrant  avec  son  doigt  le serpent  qui faisait la camaraderie avec son enfant.
Les stratégies  se montèrent   mais sans succès  car la grande question était de récupérer  le nourrisson vivant, faut-il  tuer le serpent, oui  c’est le souhait de tout le monde mais comment le faire sans blesser   le gamin?








Après  trois  heures  de  vains efforts, un octogénaire  donna  une  excellente  idée, et dit:’’ voici beaucoup de temps que nous avons passer  ici sans secourir le malheureux garçon et, dispersez vous et  laissez-le, il  finira par quitter l’enfant  et à ce moment la nous  mettrons la main sur  l’indésirable  serpent.
Devant  ce speech sans précédent  du  vieillard, les jeunes  comprirent  que s’était  la voix des ancêtres  du clan et la volonté divine, ils  s’éloignèrent   sans condition et se cachèrent  dans les environs.
 
Ils  attendirent  trente  minutes  plus tard et virent  le serpent lécher   la face de l’enfant comme pour lui dire au revoir, et se déroula  petit à petit, et voulut quitter  et  le nourrisson le tira par la queue  comme  pour  lui  dire  ne  part  pas  mon bel ami, et Mamba  revint s’enroula  de nouveau, puis se déroula  et tenta de quitter le tout petit qui ne libera pas sa queue, il  profita  joua avec le petit , qui voulant toucher la tête du dangereux   libera  enfin la queue et  laissa, l’ennemi de la race humaine s’en aller.
Voulant   traverser  la rue, il  fut  accueillit de tous les cotes par les spectateurs   qui attendaient s’en finir avec ses  aventures, il  mourut  malheureux, car n’ayant  ni  frère, ni  sœur, ni parents connus, et les villageois se partagèrent  sa  chaire


Sunday, 30 November 2014

LA FORCE INVINCIBLE



Dans la réserve d’Epulu, vivait un boa, connu pour sa force, chaque région qu’il visitait les animaux devaient migrer pour éviter d’être exterminé, du plus petit au plus grand.
Les antilopes, les sangliers, les lièvres, les gazelles et que sais encore étaient obligés de fuir après l’extermination de leurs parents.
Les mangoustes réunis en conseil familial, décidèrent de ne pas quitter la région, promettant aux autres qu’ils réussiront à abattre le meurtrier.

Chaque fois que les autres animaux écoutaient cette aventure, aucun ne retenait son rire, car se méfiaient de la taille de frêles mangoustes, et ne croyaient pas que ces derniers pouvaient broyer les côtes du vieux boa.

Un soir le chef mangouste rappelant la technique de combat, dit à son espèce que la plus grande force est l’unité, si le boa ose attaquer l’un de nous ne fuyez pas, entourez- le, mordez son dos à  plusieurs reprises, le saignement le tuera a coup sur pendant qu’il poursuit sa proie, ceux qui seront derrière vont le mordre, et a ce moment là, il abandonnera de pourchasser sa victime, et s’arrêtera pour voir sa blessure, et les autres vont profiter de le mordre du côté qu’il n’attaque pas, ainsi au bout de temps nous arriverons à manger la viande du boa, et donnerons la paix à la region,cette terre bénie de nos aïeux.
Après avoir digé puis déféquer la toute dernière antilope, le boa s’aperçu que la région n’était plus peuplée, néanmoins il y avait une espèce de petits animaux, qu’il fallait bouffer pour survivre.
Connaissant leur demeure, ce prédateur  s’installa non loin de là afin de les tuer, broyer les côtes puis les avaler, vers cinq heure du matin, pendant que les petits animaux étaient à la recherche de la nourriture, le boa osa capturer le plus gros, qui échappa de justesse en se couchant par terre, et alerta ses frères du danger qui était dans leurs murs,e demadant au secours !
 
Poils , oreilles et queue dressés les mangoustes encerclèrent le meurtrier, et lui promirent qu’ils mangeront sa viande, le boa ayant entendu cela minimisa l’ennemi, rit jusqu'à faire couler les larmes de ses ovales yeux, car il savait que tout robuste soit un mangouste, il ne peut  en aucun cas broyer ses côtes, il poursuivi le second mangouste, et pendant qu’il s’avançai il eu des morsures innombrables par derrière, irrité, il laissa de pourchasser sa proie, se tourna pour se défendre, il commença à suivre ses agresseurs, et ceux de cotés opposés les mordirent en masse, il s’arrêta, paniqua, brula de colère, essaya de se venger, au moment qu’il regardait de l’autre coté, un autre groupe le mordu encore, saignant et craignant de poursuivre le combat déjà perdu, il resta immobile pour essayer de maitriser ses saignements qui s’augmentaient, il reçu encore des morsures qui l’enfoncèrent encore plus, l'océan de l’hémorragie ne pouvant pas s’arrêter, le boa fut un collapsus cardiovasculaire qui l’amena jusqu'à la mort.

Les mangoustes mangèrent sa viande et fêtèrent ensemble avec d’autres animaux, le tout petit, tout frêles ramenèrent la paix dans la réserve d’epulu.
La victoire ne dépend ni de la taille de l’ennemi, ni de sa force mais dépend plutôt de la technique, de la tactique et dela détermination, tout cela fait dans l’unité, qui est la force invincible.

Tuesday, 29 July 2014

LES VICTIMES DE LA CURIOSITE


 


Comme  tout le monde, s’enrichir  est une préoccupation majeure de la race humaine, trois jeunes hommes du village Munyenge révèrent  s’enrichirent  en ouvrant  un tonneau tombe la nuit de l’Antonov,  qu’arriva-t-il ?

C’était  au mois de décembre 1999 pendant  la guerre multinationale qui  détruisait notre nation que le gouvernement  pour  défendre l’intégrité territoriale fit appel face à une agression du RCD Goma et  ses multiples fractions, le MLC  ainsi que certains  groupes Mayi Mayi, fit appel au Zimbabwe, à la Namibie et à l’Angola puis aux techniciens coréens , ces derniers étaient  base à Kamina où ils fabriquaient de bombes, qui  étaient larguées  à l’aide des Antonov.

Ravis  d’être les  riches  dans quelques heures, les trois  jeunes  gens  se rendirent  à la place  très tôt le matin, sans bruits et avec équipement d’une forge africaine.

Accompagnés de trois  transporteurs, le groupe fut de six personnes  qui  crurent devenir riches dans quelques heures.

Avec courage et endurance, les six gaillards ouvrirent petit  à petit leur tonneau, arrives à un niveau, ils eurent de difficulté, l’un deux qui semblait être le plus ruse proposa aux amis de donner quelques coup de marteau afin d’ouvrir et  prendre la richesse qui était  emballée dans le tonneau.

Le premier coup pas de problème, le deuxième  coup pas d’inquiétude, et le troisième coup  était comme un doigt dans la gâchette, une grande explosion se fut entendre jusqu’au village, cela sema la panique, et lorsque les villageois qui étaient  aux  champs s’approchèrent, ils ne reconnurent aucune face, ils ramassèrent de petits morceaux  de viande  telle dans une charcuterie.

Ils creusèrent  une fausse commune  et  enterrèrent  les six victimes  ensemble, un monument fut érigé en leur mémoire, avec  une pancarte sur laquelle, il écrit ici se reposent les victimes de la curiosité.




Tuesday, 8 July 2014

L’ABEILLE ET L’ECUREUIL



 
l’ami  exigeant est  le plus le plus avare; laissez moi vous le démontrer dans ce recit.

Intimes amis, l’abeille et  l’ecureuil n’etaient different que dans la systématique de LINNE; leurs pensées, projets, actions ainsi que demarches etaient communs.

Un matin l’abeille atterit sur une fleur chez son ami afin de solliciter l’assistance dans la construction de la ruche pour lui permettre de passer une saison seche aisée et se reproduire ensuite.












Il fit une promesse solennel ȧ son ami, lui disant que tout le monde acheterait le miel sauf lui.

L’ecureuil, bel ami, impliqua son épouse et  ses enfants qui participerent activement ȧ la construction de la ruche.

Chantier fini, l’abeille exprima océaniquement sa gratitude vis ȧ vis de la famille ecureuil et fit une promesse solennel d’inscrire son nom parmi les bénéficiaires de premices.

Trois mois plus tard l’ecureuil appris que le miel coulait déjȧ et demanda une visite ȧla ruche, mauvais amis l’abeille ne lui refusa pas mais il alla comploter avec toute sa lignée afin qu’elles puissent  par les piqures tuer son ami afin qu’il ne consomme pas leur miel.
Le matin etant venu, le malheureux ecureil dit ȧ sa femme je pars visiter mon ami, l’abeille, je reviendrai avec le miel.











A dix mètres de la ruche,le pauvre petit animal fut acceillit par une legion d’abeilles, qui le piquerent sans pitié, comprenant  par après qu’il etait prudent de fuire,et ses pattes les sauverent.



 











A la maison , le venin ne lui ldonna  meme pas le temps de faire un testament, l’intensité de la douleur qui ne cessait d’augmenter l’amena jusque ȧ l’audelȧ.
 

 

Monday, 12 May 2014

LA DESERMENTATION PREMIERE PARTIE


 

Le dix sept mars deux mille treize, je  recevais  un coup de fil du docteur Papy Kabwika Kabemba qui était au dernier mois de son training médecin dans la zone de santé de Watsa, me promettant qu’il viendrait me voir les après midi.

Après une longue, fatigante et stressante journée de travail, je partis me reposer dans ma chambre qui était à environ dix mètres de mon cabinet de la Clinique paradoxe.

Pendant que j’ai dormais, j’ouïs mon téléphone sonné, je me réveillai de mon sommeil, je décrochai l’appel et, c’était le commissaire Josué Sambalala, commandant second de la police nationale congolaise détachement de Kibali gold mining, qui me demandait si je connaissais le docteur du centre de santé de Moku.

Je lui répondis bien sûre, il me dit qu’il est décédé; sans terminer la conversation, je criai incroyable, incroyable, incroyable et mon  téléphone tomba tel une pomme du haut du pommier et je commençai à pleurer, puis je me ressaisi et rappelai le lieutenant pour lui demander de quoi était-il mort? Il me répondit :<< accident de circulation routière>>, je sorti de ma chambre et annonçai la nouvelle à l’ingénieur Milambo mon cousin.

Ensemble, à bord d’une moto nous partîmes pour Watsa pensant que la dépouille mortelle était là, malheureusement lorsque nous arrivâmes chez docteur Hilaire Lisimo, médecin directeur de l’hôpital général de Watsa, nous trouvâmes une marée humaine avec visages angoissés par cette mort inopinée d’un jeune médecin.

La nous apprîmes que l’équipe médicale de Watsa était partie récupérer le corps à moku et tout le monde attendait son arrivée.

Vers vingt une heure, nous eûmes un message précisant la délocalisation du lieu de deuil, de chez docteur Hilaire au bâtiment du district sanitaire, nous nous installâmes là attendant l’arrivée du corps, et vers vingt deux heures j’entendis l’ambulance qui sonnait sans cesse, et d’un coup nous commençâmes à pleurer.

Presque quatre vingt dix pour cent de personnes se demandaient pourquoi la mort ne fait pas bon choix.

Lorsque l’ambulance entra, je vis docteur  Papy Kabwika dormant, pour moi je pensai qu’il allait se réveiller à quatre heure.

Aux environ de vingt trois heures, docteur Hilaire arriva avec un bidon rempli de formol, et  il demanda a l’assistance de dégager la salle.

C’est alors que docteur Nicolas et les autres médecins entrèrent habillés en tenues de chirurgie, et moi pris par l’émotion je ne parvins pas rejoindre cette grande équipe médicale, ils travaillèrent jusqu’à deux heures du matin.

La même nuit, un compromis fut trouvé entre la famille et docteur Hilaire que le corps devait être rapatrié à Kisangani, par quel moyen et par qui? L’on ne savait pas encore.

A cinq heures du matin, le docteur Kulidri, médecin de district haut Uélé ordonna qu’on amenât le corps à bord du véhicule du district sanitaire, et moi je décidai d’accompagner ce cortège jusqu’à Kisangani.

A quatre je m’attendais que le docteur Papy allait se réveiller, voir et compter les frères et sœurs qu’il avait eu dans sa courte carrière.
 


 

Très tôt le dimanche matin, le chauffeur du district sanitaire haut Uélé Est parti se ravitailler en carburant  et revient vers sept heures, nous commençâmes le voyage à cinq; moi, l’administrateur gestionnaire du district sanitaire, Ir  Milambo, Alain Mukuna qui  était venu de Moku.

Lors que nous arrivâmes à durba, je dis au revoir à mes infirmiers  et à leur tour me présentèrent leurs condoléancés  les plus émues.

Au bout d’une heure et demie de voyage, nous atteignîmes Makoro, lorsque nous arrivâmes à l’hôpital, docteur Georges Mutuale était à côté de la jeep de la paroisse, et son épouse était dedans.

Lorsqu’il me vit, il courut vers moi pleurant et me dit qu’il était sur  le point d’aller à Watsa, faisons alors route ensemble car croyant que le deuil devait se faire à Watsa.

Je lui répondis que  la dépouille  mortelle était dans le véhicule et il devait sans tarder faire route avec nous; impossible de résister il fit vite ses bagages, et vers dix heures nous partîmes de makoro en direction de Bunia.

En cours de route, presque dans chaque village, les villageois émus, présentèrent  leur condoléances les plus attristées, certains  demandèrent  pourquoi la mort devait prendre si tôt, une personne si importante? Et je répondis que ce messager n’a jamais eu tort dans son choix.



Vers dix neuf heures, nous arrivâmes à Bunia, ville au paysage splendide, chef lieu du district de l’ituri, craignant l’insécurité, nous décidâmes de dormir a l’hôtel TAKE BEYA, ou nous reçûmes la visite de consolation de l’ingénieur Faustin Mbayo et du vieux Nkolomonyi.

A cinq  heure nous partîmes de Bunia vers Komanda, nous  y  arrivâmes vers huit heures, certains membres de  la communauté songe qui nous attendaient à la route, nous consolèrent, encouragèrent et remercièrent  pour ce sacrifice que nous avions fait de ramener le corps du docteur Kabwika.

Entre Komanda et Mambasa docteur Georges eut des nausées, vomit et fit même  la fièvre, pas de médicaments, pas de matériels, incapables d’agir, je le surveillai jusqu’à l’hôpital général de mambasa, ne connaissant pas le lieu, nous nous dirigeâmes vers une porte qui était ouverte, c’était le bureau de l’administrateur gestionnaire, jeune dame, qui nous reçu avec gentillesse.

A son tour, elle nous conduisit jusqu’au bureau du directeur de nursing qui parti informer le médecin traitant qui faisait son tour de salles  avec une trainée d’infirmiers et stagiaires comme les catholiques faisant le chemin de la croix.

Ils administrèrent les médicaments anti vomitifs, anti malaria et posèrent une perfusion de ringer lactate.

Lorsque la perfusion fut terminée, nous continuâmes notre long et pénible chemin, ce fut un voyage sans panne du véhicule et au lendemain matin nous voici arrivés très tôt le matin à Kisangani, boyoma singa mwambe.

Au niveau de la mosquée centrale, nous rencontrâmes une équipe qui nous attendait, pour  nous montrer ou devait se tenir le deuil.

Deux groupes, pour les uns il fallait que le corps aille tout droit à la morgue de l’hôpital général, tandis que pour  le corps devait  arriver d’abord à la maison.

Convaincu de l’efficacité de la formolisation réalisée par docteur Nicolas et son équipe, j’ordonnai au chauffeur d’amener le corps jusqu’à la maison.

Lorsque les gens qui attendaient depuis deux jours notre arrivée, virent le véhicule, je peux dire que c’était la première minute du deuil de docteur Kabwika qui marqua l’horloge de l’angoisse, des pleurs, des cris voire de pertes de connaissances nous accueillirent dans la parcelle.

Nous passâmes cette journée en train d’expliquer  aux gens les circonstances de la mort ainsi que notre  voyage.

Cette mort m’appris encore à bien soigner mes relations, à compter sur Dieu seulement, car si ca dépendait de médecins du territoire de watsa, notre confrère ne serait pas mort.

 

 

Saturday, 3 May 2014

LE RAT, LA RATE ET LE SERPENT


Accepter un ami méchant dans sa demeure, c’est s’attirer des ennuis.
Le serpent et le rat  étaient des amis intimes, ils ne pouvaient pas passer une journée entière sans se voir, et si cela arrivait les deux avaient des frissons.
 Tout carnivore qu’il était,le serpent n’osa pas un jour  bouffer son ami, le rat.


Un soir pendant la saison sèche, le  serpent vu le feu venir de tous les quatres coins de la terre, pensant comment se sauver, il ne trouva pas autre issue, il alla voire son ami et lui dit: <<mon cher rat voici le feu qui arrive, et derrière ça, il y a une marée humaine armée de machettes,lances et flèches, laisse moi me cacher chez toi pendant une semaine puis je descendrai à la forȇt>>.

Plein de compassion pour son cher ami, le rat accorda cette grȃce au serpent , le logea chez lui, et le feu passa.

Ils resterent une semaine entière sans aucun problème, car le serpent ne demanda ni à manger ni à boire, la rate fut contente d’avoir reçu un visiteur hors du commun qui ne fit pas augmenter leurs depenses journalières.

Une semaine plus tard le rusé animal vint dire à son ami:<< belle, conforte est ta demeure; qu’il pleuve  ou qu’il neige pas d’inquiétude, ajoute moi encore une semaine si je peux encore me réposer car depuis que je suis né, je n’ai jamais bénéficié pareil temps>>.

Le rat, depourvu de tout moyen de lutte, n’eut d’autres choix que celui d’accepter.

Au huitième jour, le serpent defequa, et quelques heures plus tard vint voir son ami, yeux enfoncés, langue dehors disant qu’il mourrait de faim, il fallait que son copain trouve une solution immédiate,si non il casserait la pipe.
Le rat lui dit que dans mon depôt, il n y a que les noix, si tu peux en prendre un peu; le serpent répliqua, fais- tu expressement  ou as-tu oublié que je suis carnivore? Cherche moi la viande saignante, ou bien donne moi deux ratons.


Le rat lui accorda les deux malheureux ratons, le fameux serpent les avala et alla se réposer.

La rate interpella son mari et lui dit:<< ton ami commence mal, dite lui de rentrer demain chez lui, si non il va terminer tous les ratons et finira par nous avaler>>.

Et le rat repondit à sa femme, tu sais que mon ami est cruel, si j’ose lui dire pareille chose, à coup sȗre il me tuera, laissons-le manger les ratons, moi et toi  finirons par nous sauver.

Une semaine plus tard, le serpent ayant déjà savouré cette bonne viande de ratons  ne demanda plus l’avis de son ami, il saisi un soir deux ratons, les avala et alla se réposer.

Le rat voyant que l’insécurité augmentée, resolu de continuer à creuser  son trou afin de trouver une porte de sauvetage, si non il perira.

Pendant qu’ils étaient en train de travailler, les deux  ratons restant eurent faim, ils partirent chercher les noix que leurs parents gardaient dans le dépôt,le passage obligé c’etait le quartier général du prédateur serpent, ce dernier  très affamé depuis deux jours,  fit semblant  d’ȇtre en profond sommeil et laissa passer les ratons, lorsqu’ils furent entrés au dépôt, il barra la sortie et les avala tous deux, il en fini ainsi avec les ratons.

Le rat et la rate attendirent en vain leurs enfants et ne le revinrent pas, ils firent un deuil discret craignant que le serpent ne les tua.

La rate dit à son mari, cheri les ratons sont terminés, si nous ne fuyons pas, la prochaine fois c’est nous qui serrions les proies du serpent, faisons tout pour nous échapper.
 


L’union fait la force dit-on, les parents malheureux creuserent jours et nuits et arrivèrent après six jours à créer une porte de sauvetage, c’est pourqoui  jusqu’à, ce jour chaque rat qui creuse un trou fait toujours deux portes, une grande visible et une petite, de sauvetage non visible.

Wednesday, 16 April 2014

L’IGNORANCE AU SERVICE DE LA MALADIE


Il y avait dans un village un jeune tellememnt gentil, qui s’appelait Kasongo, marié et  père d’une nombreuse  famille.
Un soir  pendant qu’ils  étaient  autour du feu avec  son père,ses  deux jeunes frères et leurs enfants, il senti  que sa réspiration  étouffait, son corps se fatiguait, et il commençait à  voir   flou.










 
Ainsi  partit-il  dormir, au lieu  de se reveiller en bonne santé, une toux l’accompmagna,a cela s’ajouta le manque d’appetit,l’ammaigrissement, les transpirations nocturnes, la fièvre tôt le matin, et chaque jour qui passait le jeune homme devenait  de plus en  plus  asthénique.
Soucieux, son jeune frère alerta le chef de famille qui à son tour convoqua une reunion de famille  en urgence.
Telles les mouches entourant une viande  faisandée, les frères de kasongo s'assemblerent sous le manguier pour chercher d’où  venait cette malediction qui frappait leur  frère .





 
Ils taillerent la bavette autour  de la maladie cherchant le sorcier et leurs demarches n’acoucherent qu’une souris.
Ils  deciderent d’appeler  un guerrisseur  qui  tenta  avec incantations  et potions pendant une semaine, c’etait  comme  s’il  versait de l’eau  sur le dos du canard, la maladie ne senti pas sa présence.





 

Le second arriva, il tenta par des chansons, potions et incatations la maladie ne lui obeit pas,ils se succederent  jusqu’au  dixieme, qui dansa, sauta , cria et appella  mȇme   ses ancȇtres, la maladie n’obeit pas non plus.





 

Et  lorsque Kasongo qui parlait, qui riait, qui bougeait ne resta vivant que  par la montée et descente de son ventre, la famille  decida de l’amener chez le médecin.
Pas d’ambulance, pas de moto, pas aussi un velo, juste au coin de  la chambre  de Kasongo reposait un filet de chasse sale, les frères du patient le mirent dedans et commencerent une longue marche qui dura  quatre heure.
Arrivée à l’hopital de Kipushya, le docteur ecouta un bruit semblable  au mugissement   et  sortant de son bureau, il apercu un patient qui n’avait  que la chaire aux os, il demanda   à ceux qui le transportaient  de l’amener   en sale d’urgences, arrivée là,  le mourant ne donna peu de chance qu’au laboratin et radiologue de prendre chacun en ce qui  le  concerne   les  echantillons.











 
Trente   minutes plus tard il  dit  ses   derniers   mots à son fils ainé et, pendant qu’il lui parlait ses sept soeurs chercherent de pagnes   et  se couvrirent pensant  que le soufle de vie devait ȇtre arreté par leur barrière, a leur ainsi le soufle  parti et Kasongo se  coucha avec ses  Aieux.


 
Les frères de l’illustre disparu ramenèrent   le corps jusqu’au village ,firent deuil sur lui, et remirent la terre à la terre.





 
Après   toutes les ceremonies de deuil, le chef de famille  parti chercher  le certificat de decès, c’est alors que le docteur de l’hopital général de kipushya  lui dit que son frère etait décedé de la tuberculose, une maladie  guerrissable  par les  molécules  qu’on  donne gratuitement.