Muyastories
Tuesday 8 June 2021
LA MORT D'UN HÉROS
C'était vers 17 heure 15 minutes, que j'ai vu un garçon courant a grande vitesse et qui vint me dire que votre père est tombe, il ne parle pas et ne bouge pas, je retournai et commençai a partir en direction de la maison, j'ai vu le secrétaire du poste de santé de Kabumbayi qui venait et me pris a moto, arrivant dans la parcelle, je vis une marée humaine, je me faufilais comme un petit enfant et parvint la ou le deculus de mon père gesisais, comme urgentiste je m'agenouillai, et essaya de prendre le pouls carotidien, imprennable et les yeux de tout le monde qui me regardais, attendait que je dise un mot que mon père vivait encore, ils me virent pleurer tel un enfant, et l'ampleur du deuil augmentant.
Deux cousins a ma tendre mmere me saisirent et me retirerent, commencerent a me réconforter, tout en me signifiant que j'étais l'unique responsable du deuil, et recupererent mon téléphone pour informer ma grande soeur, mon grand frère et mon jeune frère, puis un temps je vis certains voisins du quartier qui récupérerent la depouille et allèrent l'arranger, et puis les concertations commencèrent, ou devrions nous passer le deuil, le vieux Kibambe Crispin sollicita qu'on aille chez lui et les anciens de l'église recuepererent le corps pour aller passer la veillée mortuaire a l'église, nous partîmes et s'installèrent la.
Tuesday 15 December 2015
LA CHEVRE, LE BOUC ET LE BELIER
Atteignant sa période de mariage, le bouc alla demander la
main de la chèvre chez ses parents, qui heureusement lui accordèrent à
la première tentative.
Selon la coutume de la contrée, une somme de cinquante mille
francs fut remise à la belle famille pour attester le début officiel de leur union,
et par après les biens furent remis aux parents de la chèvre.
Tous les animaux domestiques tressaillirent de joie en voyant
leurs congénères se marier.
Chaque fois qu’il y avait un problème, la chèvre, incapable de
dialoguer avec son mari chéri, n’allait que demander l’avis de sa mère, qui se
basant sur son expérience ne lui donnait
que des stratégies qui ne réussissaient pas mais l’enfonçaient davantage dans
les difficultés.
De disputes en disputes, et de bagarres en bagarres, l’amour au
lieu de grandir disparaissait tel du sel dans un verre d’eau.
Visage à multiples gonflements tel une chêne de montagnes, larmes
aux yeux, pleurs à la bouche, la chèvre
partie chez le bélier pour accuser son mari, disant qu’il ne l’aimait
plus comme avant, il ne fait que la maltraite, qu’il dise s’il ne veut plus d’elle
et qu’il divorce.
Ce dernier lui répondit : « va parler à ton mari,
il t’écoutera ».
La chèvre partie essaya de parler, sans humilité, cherchant raison,
le bouc ne l’écouta pas.
Elle reparti voir le bélier et ce dernier lui dit : «
va demander pardon à ton mari ».
Elle partie, s’agenouilla et pleura amèrement, elle obtint enfin
le sincère pardon de son chéri, et le soir revint pour manifester sa gratitude
au bélier pour des conseils réussis, et ce dernier lui dit : «
les disputes entre mari et femme sont comme les fèces de poissons qui se
dissolvent calmement dans l’océan, les difficultés du couple se résolvent
humblement entre les maries.
MAMBA VERT ET LE VERRAT
Huit jours après le
feu de brousses, mamba vert manqua totalement de nourriture, habitué à manger les passereaux, il alla cette fois ci
chercher les rats. Il tourna la brousse de
kimpampi, nyambi de mpembwe ne rencontra aucune proie, il résolu de sortir dans la cite évangélique de
kipushya afin de trouver même les
souris ; remplit de peur , car sachant que les souris habitaient ensemble
avec la descendance de la femme, son
historique ennemi, il se positionna deux jours durant près de maisons
d’habitation, et la fin ne faisait
qu’augmenter, il vit sur son parcours un verrat qui allait ca et la se
nourrissant, il se dissimula et mordu coup vif l’innocent passant, qui rouge de colère s’arrêta et commença
à chercher son agresseur , il remarqua
en fait un animal semblable à une tige de patate douce, sans patte,
qui avait des yeux tout rouge et une tête
aplatie ; il lui proféra ces injures : stupide reptile,
penses-tu abattre un porc avec ton
impuissant venin ?ne sais-tu pas ma graisse neutralise ca
rapidement ? Tu t’es trompe surement de cible, je vais te donner une leçon
qui restera un exemple de génération en génération pour ta descendance, le verrat avança et prit sa tête dans sa gueule, mamba vert
essaya d’y sortir et n’y parvint pas. L’animal graisseux finit par
donner la chaire de ce pauvre reptile
aux porcelets.
LE SERPENT, L’EPERVIER ET LES POULES
Il y avait dans un village, un serpent noir qui n’avait pour
nourriture que les poussins ; depuis plusieurs années, les poules de ce
village étaient en deuil, car celle qui couvait dix, ne pouvait élever que
trois ou au plus cinq qui avait la chance de devenir coq ou poule.
Les poules constituèrent
une délégation, ils dirent au
serpent, s’il te plait monsieur le
prédateur, au lieu d’attraper au hasard les poussins, accepte que nous te
donnions deux poussins par génération chez chaque poule, et le reste nous
aidera à perpétuer notre espèce,
car tes rescapés sont victimes du
renard ou de l’épervier, le serpent s’en
enorgueillit et leur dit, vous n’avez pas de proposition a me faire, je dois
choisir mes proies, disparaissez de ma
cour.
En route, une poule qui lors de cinq dernières années avait perdu soixante poussins dit a ses
sœurs : « l’épervier
mange aussi les serpenteaux, allons le voire et lui demanderons de se venger a notre place » ; et
ses amies acceptèrent a l’unanimité, elles partirent et arrivèrent chez l’épervier,
ces gallinacées déposèrent leur
plainte, ce dernier fut plein de
compassion d’eux et promis d’exterminer
les serpenteaux.
Deux semaines plus tard, l’épervier commença son travail, chaque jour il avait un serpenteau comme déjeuner, dîner
et souper, ce qui faisait trois proies par jour.
Apres plusieurs jours, les serpenteaux devinrent rare,
l ;épervier fit appel a ses frères
et partir a la recherche du serpent, ne
connaissant pas le danger, le malin était a la recherche de la nourriture, et
l’apercevant de loin, les éperviers
descendirent et commencèrent l’attaque ; tour a tour
chaque épervier descendait,
donnait un coup de bec et remontait ; au bout d’une heure seulement le
serpent lasse par ces multiples agressions, chercha a cacher sa tête et n’y
parvint plus, car le capitaine de l’équipe remonta avec la tête de l’ennemi de poules, le prédateur
des poussins et la cite retrouva la paix
.
A l’aube le grand coq chanta d’une manière particulière chantant
la victoire, coqs , poules et poussins ainsi que les œufs se rassemblèrent et fêtèrent leur libération, et le chef du village, le plus
vieux coq conclu que la force est un concept relatif.
LE SERPENT , LA TAUPE ET L’ELEPHANT
Dans la forêt de kasase vivaient le serpent et la
taupe, qui étaient des amis intimes, et dans cette même là vivait
aussi l’éléphant qui était leur ainé, et qui assurait la fonction du chef. La taupe
appris que l’éléphant était appelé à la cours royal par le léopard pour être
juge, ainsi profita-t-il de chercher une notification pour rester chef de tous
les animaux y compris son ami le serpent.
Apprenant cela, le serpent saisi l’éléphant et ce dernier fit tout
et laissa l’intérim au serpent, depuis ce jour la, l’hypocrisie régna entre les
deux, ils s’appellent toujours mon cher,
mon cher, mais personne ne souhaitait du bien à son ami.
Le lièvre voulant venir s’installer dans la forêt de kasase,
demanda au serpent de l’héberger chez lui, trois semaines plus tard le lièvre
résolu de rejoindre la forêt, chemin
faisant il se croisa avec le serpent qui lui informa que ta place est chez la
taupe ; ne connaissant pas cette dernière, angoissé et n’ayant pas de
choix, il atterrit chez la taupe, qui étant généreuse le reçu, l’encadra sans
ménager aucun effort.
Apres une semaine, le serpent revint de son voyage, le lièvre
partit lui dire bonjour, mais le malin accepta froidement, tout en présentant
un sourire jaune, et au bout de trois semaines le lièvre vit que le vilain
petit reptile ne faisait que s’éloigner, il comprit alors qu’il était
devenu l’ennemi par promiscuité.
Trois ans plus tard La femme du serpent voulait accoucher,
passage obligé, la femme fit semblant d’oublier l’inimitié entre son
mari et le lièvre, ce dernier l’assista, elle donna naissance à
plusieurs reptiles semblables à leur père.
De retour, le vilain serpent parti manifester sa gratitude envers
le lièvre et lui dit : « j’ai enfin compris que l’ami de mon
ennemi n’est pas nécessairement mon ennemi ».
LE SERPENT ET LE PANGOLIN
Dans la forêt de
kashimbayi près de la cite évangélique
de kipushya vivait subu a ku
busongie, le serpent le plus méchant et le plus cruel: pas d’amis,
pas de connaissance ni non plus de lignée connue.
Tout être vivant qui s’approchait de lui était considéré
comme ennemi, et recevait une dose létale de venin qui finissait par l’emporter.
Un jour se promenant dans
la forêt, le méchant, l’incivique, l’asocial petit reptile croisa un
animal couvert partout d’écailles ;
curieux il le salua bonjour cher ami, et ce dernier répondit
bonjour monsieur ; jaloux de sa présence dans son fief, le
serpent lui demanda quel était son séjour
dans ce milieu ? Mon séjour
exclama-t-il ? Seul Efile
mukulu kalombo, le maître de l’univers
peut connaitre mon séjour, car cette
foret lui appartient.
A ces mots, la colère du serpent monta et d’un coup il osa mordre
le pangolin et y revint avec une gueule remplie d’écailles, ne pouvant ni crier,
ni fermer, le malin tenta de les enlever et finit par mourir, sans effort le pangolin s’en saisit et s’en servit comme nourriture.
Tout ce qui bouge n’est pas une proie, ça peut aussi être un
prédateur.
AU CIMETIERE DE KABITANDA
Un soir nous entendîmes de pleurs qui provenaient de l’ouest
de la cité
évangélique de Kipushya, nous nous demandâmes,
qui venait de rendre l’âme ?
La voisine vint raconter à maman que s’était MUTAMBA NDJIBU,
Surnommé
ya super qui venait de se coucher avec ses aïeux.
Le deuil se trouvant non loin de la maison, nous partîmes
tous là,
et les familles de kitole, Kabwe, mpembwe venaient en pleurant napombo baabo,
napombo baabo ce qui veut dire quelle détresse ! Quelle détresse !
Au lendemain, la famille décida de remettre la poussière à
la poussière, dans un cercueil en bois,
emmailloté
de draps, quatre jeunes garçons décidèrent d’accompagner Ya Super dans sa dernière
demeure, je me faufilai pour aller voir comment se passe l’enterrement ;
arrivé
à
kabitanda, deux volontaires descendirent dans la tombe, deux autres firent descendre
le cercueil, et les deux premiers qui étaient dedans déposèrent le cercueil
dedans et sortirent de la tombe, l’on mis une natte dessus, le modérateur
entonna un cantique : amukumine nakuladika, samina mutwe w’obe pakiadi,
mwanda yesu enobe kifulo, tubakuladika, juste pour dire adieu bien aimé,
le pasteur lit la genèse et nous rappela que l’homme est poussière et devait
retourner à
la poussière, une courte prière clôtura le recuilleme ; l’on donna enfin
la parole à
ses parents qui firent quelques paroles incantatoires demandant au défunt de se
venger, de ne pas oublier de prendre soins de ses enfants et enfin quatre
jeunes hommes commencèrent à remettre la terre, quelques cinq
minutes âpres je ne vis ni corps de l’illustre disparu, ni cercueil, ni non
plus la natte.
Je frissonnai car estimant que le jour de ma mort, je serai
enterrai de la même façon, ce fut pour moi un traumatisme, je n’eus aucune
seconde de sommeil cette nuit là.
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