Il y avait dans un village, un serpent noir qui n’avait pour
nourriture que les poussins ; depuis plusieurs années, les poules de ce
village étaient en deuil, car celle qui couvait dix, ne pouvait élever que
trois ou au plus cinq qui avait la chance de devenir coq ou poule.
Les poules constituèrent
une délégation, ils dirent au
serpent, s’il te plait monsieur le
prédateur, au lieu d’attraper au hasard les poussins, accepte que nous te
donnions deux poussins par génération chez chaque poule, et le reste nous
aidera à perpétuer notre espèce,
car tes rescapés sont victimes du
renard ou de l’épervier, le serpent s’en
enorgueillit et leur dit, vous n’avez pas de proposition a me faire, je dois
choisir mes proies, disparaissez de ma
cour.
En route, une poule qui lors de cinq dernières années avait perdu soixante poussins dit a ses
sœurs : « l’épervier
mange aussi les serpenteaux, allons le voire et lui demanderons de se venger a notre place » ; et
ses amies acceptèrent a l’unanimité, elles partirent et arrivèrent chez l’épervier,
ces gallinacées déposèrent leur
plainte, ce dernier fut plein de
compassion d’eux et promis d’exterminer
les serpenteaux.
Deux semaines plus tard, l’épervier commença son travail, chaque jour il avait un serpenteau comme déjeuner, dîner
et souper, ce qui faisait trois proies par jour.
Apres plusieurs jours, les serpenteaux devinrent rare,
l ;épervier fit appel a ses frères
et partir a la recherche du serpent, ne
connaissant pas le danger, le malin était a la recherche de la nourriture, et
l’apercevant de loin, les éperviers
descendirent et commencèrent l’attaque ; tour a tour
chaque épervier descendait,
donnait un coup de bec et remontait ; au bout d’une heure seulement le
serpent lasse par ces multiples agressions, chercha a cacher sa tête et n’y
parvint plus, car le capitaine de l’équipe remonta avec la tête de l’ennemi de poules, le prédateur
des poussins et la cite retrouva la paix
.
A l’aube le grand coq chanta d’une manière particulière chantant
la victoire, coqs , poules et poussins ainsi que les œufs se rassemblèrent et fêtèrent leur libération, et le chef du village, le plus
vieux coq conclu que la force est un concept relatif.
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