Un dimanche matin, le soleil luisait si fort comme
voulant chasser si vite l’éclairage de
la lune, je revenais de la douche je vis un jeune d’environ vingt cinq ans qui était
torse nue avec un pagne autour de sa hanche comme un chef coutumier en territoire de Kabinda.
Lorsque l’infirmière de garde me vit, elle courut vers moi
et me dit, docteur urgence !
Je lui demandai à quoi avez-vous pensé madame ? Elle répondit
je pense à un abdomen aigu chirurgical .
Après examen clinique complet, j’eus pensé à une occlusion
intestinale aigue, ainsi demandai-je a l’infirmier chef du bloc d’apprêter le patient
pour une laparotomie exploratrice et en attendant, le laboratin preleva et
parti analyser quelques examens de routines qui étaient à notre disposition, et
pendant ce temps la réaniation était au rendez-vous.
Lorsque la salle fut prête, nous entrâmes avec deux
infirmiers dont l’un pour administrer l’anesthésique et l’autre pour
m’assister.
Pendant que je m’échangeai, l’anesthésiste donna une dose de
kétamine en intramusculaire, puis lorsque j’entrai dans la salle il injecta une deuxième
dose en IV, juste le temps qu’on attendait que le jeune se relaxe, j’aperçu
l’absence totale de mouvements respiratoires.
Ouf quel drame s’écria l’infirmière ! non lui dis-je
c’arrive et soit calme ca va passer.
Capitaine de l’équipe, j’enleva le bonnet de ma tête et
commença la respiration
cardio-pulmonaire, et au bout de quelques couts, je vis le jeune soulever sa
poitrine tel un enfant qui venait d’arrêter de pleurer, un lueur de joie marqua la face de mon
équipe.
C’était pour la première fois, avec mon bonnet de
chirurgien, j’eus le succès dans la réanimation
cardio-pulmonaire.
L’assistante me demanda si nous pouvions renvoyer
l’intervention au lendemain, je m’y opposai et lui expliquai le danger que ce
jeune homme courait, l’on commença l’opération.
Apres avoir enlève l’obstacle au transit, je fermai plan par
plan la paroi abdominal, j’aperçu un deuxième arrêt, je me précipitai a l’acte
salvateur et encore une fois le garçon revint a la respiration normale.
Et lorsque je sorti du bloc opératoire, les gens me demandèrent
comment docteur et je répondit : « DRAME ».
Ce jour la me donna une leçon ; la chirurgie est une école
de surprises, et si vous voulez la pratique attendez-vous de fois au drame.
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