Saturday, 15 March 2014

LA CITE DE KIPUSHYA SE VIDE DE SES HABITANTS


Vieille mission et siege de la trentieme communaute  pentecotiste,terre sainte de bena kiofwe, ville de refuge et libre ville, cite homogène car ayant les habitants venant de milieux différents dans le but soit d’étudier, soit de travailler ou soit religieux.




Jamais depuis le temps ancien un événement pareil n’est jamais arrivé.
Un apres midi tres chaud,au mois de novembre 1999,une information se répand telle une trainée de poudre, dans toutes les directions, disant que les rebelles du RCD ne voulaient pas voir la population mourir innocemment lors de leur affrontement avec les forces fideles au président Mzee Laurent Désiré Kabila

Irrésistible est l’information, c’est ainsi que chaque famille, chaque personne prit la direction de son refuge selon ses origines ou ses relations.
Vers quinze heure, revenant du cours, je trouvai mon père qui nous attendais a l’entrée de notre parcelle et nous informa sans attendre qu’on devait quitter Kipushya pour Kina.
 

Sitôt dit, sitôt fait nous partîmes de la ayant seulement les bagages légers car croyant qu’on devait revoir Kipushya dans les quarante huit heures. Entre Kipushya et Bantamba, je vis une marrée humaine ; hommes, femmes et enfants, ayant chacun un bagage.et  dans la mêlée j’observe une dame d’environ trente cinq ans qui avait l’air d’une sexagénaire, elle transporte un enfant au dos et deux autres dans les paniers.

 

Un peu a dix mètre de cette dernière je vis un attroupement tel les spectateurs au stade Lumumba, et une dame fut chargée tel un policier dans un carrefour a demander aux hommes de ne pas s’approcher ; nous perdîmes environ vingt minutes, avant de continuer, c’est ainsi que la même dame nous fit signe de la main pour nous dire d’avancer.

Lorsque nous approchâmes, cette dame nous expliqua que c’était pour permettre le bon déroulement de l’accouchent que les mamans ne voulaient pas que les hommes approchent.
Tel un cultivateur mesurant son champs avec ses pas, les déplaces avancèrent sans fatigue.
Nous arrivâmes a KINA âpres environ quatre de marche, ce village considère autrefois comme la cite de la déesse de fécondité de Bena Kiofwe, YASHIKO A MUMBA.
Nous passâmes une nuit pleins d’illusions croyant que le retour pour Kipushya était preuvu dans les quarante huit heures, loin de la.

4 comments:

  1. Combien de fois faudrait-il que nous courrions ainsi, femmes, enfants, sans parler de malades et de vieillards? Combien de fois faudrait-il que dans ce pays de tels recits se content et recontent avant que cela ne cesse?

    Merci Docteur Beston pour nous avoir relate ce fait inconnu de moi. Mais si vous vous le faites ainsi, combien de ces departs precipites restent inedits? Combien de ces recits meritent d'etre connus de nos compatriotes?

    Je souhaite que d'autres, medecins comme vous ou eneignants, cultivateurs, professeurs, du primaire, secondaire ou d'universite, etudiants, menuisiers, historiens ou non, prennent leur courage et leur stylo, pour nous raconter.

    Ainsi faisant, nous contribuons a combattre la tradition orale trop installee dans ce pays.

    Lumbumba avait dit que "la vraie Histoire de l'Afrique sera ecrite par ses propres fils". Merci d'y contribuer si bien mon cher Beston.

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  2. Merci beaucoup papa Emmanuel, vous etes l'un de rares congolais qui consacrent leur temps a la lecture.

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  3. Parmis les africains qui on crée l'art dans l'art vous figurez Monsieur le docteur , à vous docteur Beston pour une étoille qui brille !

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