Vieille mission et siege de la trentieme communaute pentecotiste,terre sainte de bena kiofwe, ville de refuge et libre ville, cite homogène car ayant les habitants
venant de milieux différents dans le but soit d’étudier, soit de travailler ou
soit religieux.
Jamais depuis le temps ancien un événement
pareil n’est jamais arrivé.
Un apres midi tres chaud,au mois de novembre 1999,une information se répand telle une trainée
de poudre, dans toutes les directions, disant que les rebelles du RCD ne
voulaient pas voir la population mourir innocemment lors de leur affrontement
avec les forces fideles au président Mzee Laurent Désiré Kabila
Irrésistible est l’information, c’est ainsi
que chaque famille, chaque personne prit la direction de son refuge selon ses
origines ou ses relations.
Vers quinze heure, revenant du cours, je
trouvai mon père qui nous attendais a l’entrée de notre parcelle et nous
informa sans attendre qu’on devait quitter Kipushya pour Kina.
Sitôt dit, sitôt fait nous partîmes de la
ayant seulement les bagages légers car croyant qu’on devait revoir Kipushya
dans les quarante huit heures. Entre Kipushya et Bantamba, je vis une marrée
humaine ; hommes, femmes et enfants, ayant chacun un bagage.et dans la mêlée j’observe une dame d’environ
trente cinq ans qui avait l’air d’une sexagénaire, elle transporte un enfant au
dos et deux autres dans les paniers.
Un peu a dix mètre de cette dernière je vis un
attroupement tel les spectateurs au stade Lumumba, et une dame fut chargée tel
un policier dans un carrefour a demander aux hommes de ne pas s’approcher ;
nous perdîmes environ vingt minutes, avant de continuer, c’est ainsi que la même
dame nous fit signe de la main pour nous dire d’avancer.
Lorsque nous approchâmes, cette dame nous
expliqua que c’était pour permettre le bon déroulement de l’accouchent que les
mamans ne voulaient pas que les hommes approchent.
Tel un cultivateur mesurant son champs avec
ses pas, les déplaces avancèrent sans fatigue.
Nous arrivâmes a KINA âpres environ quatre de
marche, ce village considère autrefois comme la cite de la déesse de fécondité
de Bena Kiofwe, YASHIKO A MUMBA.
Nous passâmes une nuit pleins d’illusions
croyant que le retour pour Kipushya était preuvu dans les quarante huit
heures, loin de la.
Combien de fois faudrait-il que nous courrions ainsi, femmes, enfants, sans parler de malades et de vieillards? Combien de fois faudrait-il que dans ce pays de tels recits se content et recontent avant que cela ne cesse?
ReplyDeleteMerci Docteur Beston pour nous avoir relate ce fait inconnu de moi. Mais si vous vous le faites ainsi, combien de ces departs precipites restent inedits? Combien de ces recits meritent d'etre connus de nos compatriotes?
Je souhaite que d'autres, medecins comme vous ou eneignants, cultivateurs, professeurs, du primaire, secondaire ou d'universite, etudiants, menuisiers, historiens ou non, prennent leur courage et leur stylo, pour nous raconter.
Ainsi faisant, nous contribuons a combattre la tradition orale trop installee dans ce pays.
Lumbumba avait dit que "la vraie Histoire de l'Afrique sera ecrite par ses propres fils". Merci d'y contribuer si bien mon cher Beston.
Merci beaucoup papa Emmanuel, vous etes l'un de rares congolais qui consacrent leur temps a la lecture.
ReplyDeleteParmis les africains qui on crée l'art dans l'art vous figurez Monsieur le docteur , à vous docteur Beston pour une étoille qui brille !
ReplyDeleteMerci papa Gabriel Muteba
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