Muyastories
Monday, 21 October 2024
UN CHAUFFEUR DE BUS DERAISONNABLE
Un dimanche matin, comme d’habitude je pris ma bible et marcha environ 15 minutes, puis me planquai devant la clôture du Centre National Dalal Jamm, les talibés m’entourent espérant recevoir chacun une pièce de monnaie afin de subvenir aux exigences de leurs maitres pour l’apprentissage de l’école coranique ; je raisonnai et peu, refusant de promouvoir la culture de la mendicité et de la paresse, j’eus la compassion pour un plus petit, je sortis une pièce d’une valeur de cent franc CFA et lui donnai, il marmotta quelques mots en arabes pour appeler la bénédictions divines sur moi, sur ma progéniture et sur mes activités.
Apres cela, tous les autres talibés qui vinrent à moi ne reçurent aucun sou ; je levai mes yeux et vis à une distance d’environ vingt mètres AFTU 30, la ligne qui relie Guédiawaye à Colobane arrivé ; à l’arrêt de Dalal Jamm, je montai et trouva un siège à bord de ce bus, j’ai payai deux cent cinquante franc CFA pour descendre a liberté 5, ce matin-là, tout le monde concentre répétant quelques prières en arabes et égrainant leurs chapelets.
Un peu l’embouteillage ralentissant notre déplacement, le chauffeur était furieux, se chamaillant avec de taximen et de Jakarta men ; la route étant dégagé le chauffeur vida son tableau, nous risquâmes à trois reprises de nous renverser ; arrivé au terminus de 78 et 85 a liberté 5, il fallut tamponner un jeune homme d’environ vingt-cinq ans, ce dernier l’insulta, le chauffeur au lieu de s’excuser pour son erreur, retorqua et insulta à son tour le jeune, il descendit et donnant en premier le coup, n’ayant pas calculer la force de son adversaire ou peut être comptait il sur son embonpoint, le jeune garçon le souleva tel un sac feuille de maniocs et le renversa par terre et lui administra de coups avec précision pour corriger son sale caractère ; au lieu d’attendre je descendis du bus, quelques passagers descendirent et séparèrent les deux adversaires, très confus et honteux il continua son chemin.
Ce n’est pas toujours celui qui donne le premier qui gagne le combat, soyons humble et reconnaissons nos fautes.
Tuesday, 9 July 2024
LE COBRA NOIR, L’ECUREUIL ET LES PANGOLINS
Pendant la saison sèche, l’écureuil se promena d’arbre en arbre, aperçu un cobra noir qui était un prédateur qualifié, l’ayant aperçu il essaya de l’approcher l’écureuil sauta rapidement vers un autre arbre, et commença à converser avec le meurtrier, et lui dit tu te trompe de proie cher cobra, a part ma pelage, la chaire ne fera qu’une bouchée ; laisse-moi aller te montrer un la demeure de pangolins.
Arrogant, ne craignant rien, il choisi d’injecter son venin létal pangolin male, il se retrouva devant les écailles, sa fureur augmenta, il piqua de nouveau sans effet, et les autres pangolins accoururent pour secourir leur maitre de la foret, un combat farouche éclata, le grand pangolin demanda aux autres de le laisser avec le frêle serpent, cobra tenta a maintes reprises d’inoculer le venin, sans aucun effet, ils continuèrent a se mordre jusqu’à ce que le serpent commença a se sentir faible, il chercha a s’échapper, encerclés par les pangolins, le prédateur fini par rendre l’âme.
L'invincible est vaincu, l'arrogance conduit a la mort.
Saturday, 1 June 2024
LE CRAPAUD ET LE SERPENT
Dans la brousse de Mbelo, tous les animaux étaient ennemis du serpent car certains lui servaient de nourriture et d’autres étaient mordues inutilement et mourraient de l’inoculation d’une dose létale du venin.
Bien identifié, le méchant prédateur alla solliciter l’aide du crapaud, petite bête, capable de se faufiler et passer inaperçue.
Eclaireur fidèle et efficace, le crapaud guider le serpent a des bons endroits où les embuscades ne rataient jamais, et chaque fois que le besoin se faisait sentir, le prédateur attrapait rats, oiseaux, souris ainsi que lézards étaient en insécurité et vivaient sans aucune assurance car ne sachant pas si le soir arriverait sans qu’ils ne perdent la vie.
Les petites bêtes remarquèrent que malgré la vitesse de leur reproduction, leur densité ne faisait que diminuer, elles décidèrent de quitter le milieu, et se refugièrent dans la savane herbeuse de Kaale, a environ un kilomètre de leur place habituelle, sans bruits ni tambours battants, s’installèrent et se multiplièrent sans inquiétude.
N’ayant vit aucune proie, le prédateur appela le crapaud et lui demanda de se renseigner afin de lui indiquer où étaient partie toutes ces petites bêtes, ce dernier alla chercher ci et là et ne rencontra aucun être vivant, il rentra pour donner le rapport à son maitre le serpent, il pensa lui donner un rapport fidèle, sincère et indéfectible ; cela ne plut pas à son maitre, qui prit une décision grave de bouffer son ami, il dit à son émissaire qu’il n’avait pas de choix, il demanda à son ami s’il y avait un plan de son élimination, sans réponse ni autres gestes le crapaud n’avait pas de choix, était hébétée, impuissant, ne pouvant pas supporter la faim, il mordu son commissionnaire, sans force, à quelques minutes de la mort, le crapaud lui demanda, malgré tous les services que je t’ai rendu, tu décides aujourd’hui de me tuer, le serpent lui retorqua que le choix aujourd’hui fait sur toi ne dépend pas de l’ingratitude, mais plutôt d’un besoin urgent de subsistance, et pendant qu’ils parlaient le venin atteignit le cerveau et le crapaud ne pouvait plus parler, le maitre prédateur l’avala sans reconnaissance de son travail.
Leçon : « Assister un méchant a détruire les autres, c’est une autodestruction programmé.
Tuesday, 8 June 2021
LA MORT D'UN HÉROS
C'était vers 17 heure 15 minutes, que j'ai vu un garçon courant a grande vitesse et qui vint me dire que votre père est tombe, il ne parle pas et ne bouge pas, je retournai et commençai a partir en direction de la maison, j'ai vu le secrétaire du poste de santé de Kabumbayi qui venait et me pris a moto, arrivant dans la parcelle, je vis une marée humaine, je me faufilais comme un petit enfant et parvint la ou le deculus de mon père gesisais, comme urgentiste je m'agenouillai, et essaya de prendre le pouls carotidien, imprennable et les yeux de tout le monde qui me regardais, attendait que je dise un mot que mon père vivait encore, ils me virent pleurer tel un enfant, et l'ampleur du deuil augmentant.
Deux cousins a ma tendre mmere me saisirent et me retirerent, commencerent a me réconforter, tout en me signifiant que j'étais l'unique responsable du deuil, et recupererent mon téléphone pour informer ma grande soeur, mon grand frère et mon jeune frère, puis un temps je vis certains voisins du quartier qui récupérerent la depouille et allèrent l'arranger, et puis les concertations commencèrent, ou devrions nous passer le deuil, le vieux Kibambe Crispin sollicita qu'on aille chez lui et les anciens de l'église recuepererent le corps pour aller passer la veillée mortuaire a l'église, nous partîmes et s'installèrent la.
Tuesday, 15 December 2015
LA CHEVRE, LE BOUC ET LE BELIER
Atteignant sa période de mariage, le bouc alla demander la
main de la chèvre chez ses parents, qui heureusement lui accordèrent à
la première tentative.
Selon la coutume de la contrée, une somme de cinquante mille
francs fut remise à la belle famille pour attester le début officiel de leur union,
et par après les biens furent remis aux parents de la chèvre.
Tous les animaux domestiques tressaillirent de joie en voyant
leurs congénères se marier.
Chaque fois qu’il y avait un problème, la chèvre, incapable de
dialoguer avec son mari chéri, n’allait que demander l’avis de sa mère, qui se
basant sur son expérience ne lui donnait
que des stratégies qui ne réussissaient pas mais l’enfonçaient davantage dans
les difficultés.
De disputes en disputes, et de bagarres en bagarres, l’amour au
lieu de grandir disparaissait tel du sel dans un verre d’eau.
Visage à multiples gonflements tel une chêne de montagnes, larmes
aux yeux, pleurs à la bouche, la chèvre
partie chez le bélier pour accuser son mari, disant qu’il ne l’aimait
plus comme avant, il ne fait que la maltraite, qu’il dise s’il ne veut plus d’elle
et qu’il divorce.
Ce dernier lui répondit : « va parler à ton mari,
il t’écoutera ».
La chèvre partie essaya de parler, sans humilité, cherchant raison,
le bouc ne l’écouta pas.
Elle reparti voir le bélier et ce dernier lui dit : «
va demander pardon à ton mari ».
Elle partie, s’agenouilla et pleura amèrement, elle obtint enfin
le sincère pardon de son chéri, et le soir revint pour manifester sa gratitude
au bélier pour des conseils réussis, et ce dernier lui dit : «
les disputes entre mari et femme sont comme les fèces de poissons qui se
dissolvent calmement dans l’océan, les difficultés du couple se résolvent
humblement entre les maries.
MAMBA VERT ET LE VERRAT
Huit jours après le
feu de brousses, mamba vert manqua totalement de nourriture, habitué à manger les passereaux, il alla cette fois ci
chercher les rats. Il tourna la brousse de
kimpampi, nyambi de mpembwe ne rencontra aucune proie, il résolu de sortir dans la cite évangélique de
kipushya afin de trouver même les
souris ; remplit de peur , car sachant que les souris habitaient ensemble
avec la descendance de la femme, son
historique ennemi, il se positionna deux jours durant près de maisons
d’habitation, et la fin ne faisait
qu’augmenter, il vit sur son parcours un verrat qui allait ca et la se
nourrissant, il se dissimula et mordu coup vif l’innocent passant, qui rouge de colère s’arrêta et commença
à chercher son agresseur , il remarqua
en fait un animal semblable à une tige de patate douce, sans patte,
qui avait des yeux tout rouge et une tête
aplatie ; il lui proféra ces injures : stupide reptile,
penses-tu abattre un porc avec ton
impuissant venin ?ne sais-tu pas ma graisse neutralise ca
rapidement ? Tu t’es trompe surement de cible, je vais te donner une leçon
qui restera un exemple de génération en génération pour ta descendance, le verrat avança et prit sa tête dans sa gueule, mamba vert
essaya d’y sortir et n’y parvint pas. L’animal graisseux finit par
donner la chaire de ce pauvre reptile
aux porcelets.
LE SERPENT, L’EPERVIER ET LES POULES
Il y avait dans un village, un serpent noir qui n’avait pour
nourriture que les poussins ; depuis plusieurs années, les poules de ce
village étaient en deuil, car celle qui couvait dix, ne pouvait élever que
trois ou au plus cinq qui avait la chance de devenir coq ou poule.
Les poules constituèrent
une délégation, ils dirent au
serpent, s’il te plait monsieur le
prédateur, au lieu d’attraper au hasard les poussins, accepte que nous te
donnions deux poussins par génération chez chaque poule, et le reste nous
aidera à perpétuer notre espèce,
car tes rescapés sont victimes du
renard ou de l’épervier, le serpent s’en
enorgueillit et leur dit, vous n’avez pas de proposition a me faire, je dois
choisir mes proies, disparaissez de ma
cour.
En route, une poule qui lors de cinq dernières années avait perdu soixante poussins dit a ses
sœurs : « l’épervier
mange aussi les serpenteaux, allons le voire et lui demanderons de se venger a notre place » ; et
ses amies acceptèrent a l’unanimité, elles partirent et arrivèrent chez l’épervier,
ces gallinacées déposèrent leur
plainte, ce dernier fut plein de
compassion d’eux et promis d’exterminer
les serpenteaux.
Deux semaines plus tard, l’épervier commença son travail, chaque jour il avait un serpenteau comme déjeuner, dîner
et souper, ce qui faisait trois proies par jour.
Apres plusieurs jours, les serpenteaux devinrent rare,
l ;épervier fit appel a ses frères
et partir a la recherche du serpent, ne
connaissant pas le danger, le malin était a la recherche de la nourriture, et
l’apercevant de loin, les éperviers
descendirent et commencèrent l’attaque ; tour a tour
chaque épervier descendait,
donnait un coup de bec et remontait ; au bout d’une heure seulement le
serpent lasse par ces multiples agressions, chercha a cacher sa tête et n’y
parvint plus, car le capitaine de l’équipe remonta avec la tête de l’ennemi de poules, le prédateur
des poussins et la cite retrouva la paix
.
A l’aube le grand coq chanta d’une manière particulière chantant
la victoire, coqs , poules et poussins ainsi que les œufs se rassemblèrent et fêtèrent leur libération, et le chef du village, le plus
vieux coq conclu que la force est un concept relatif.
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